Phnom Penh

Phnom Penh se situe dans le sud du Cambodge.

La ville est construite au croisement de "quatre rivières" : le Mékong amont, le Mékong aval, le Tonlé Sap (un affluent venant du grand lac) et le Bassac, premier bras à se détacher du grand fleuve.
Ce croisement a donné à la ville son ancien nom de Krong Chaktomuk signifiant "la ville à quatre visages".
La ville comprend d'autres étendues d'eau notamment le lac Boeung Kak, les 2 lacs Boeung Trabek et le lac Pempeay.

Enfin, depuis l'époque de la colonisation française, Phnom Penh est également le nœud central du réseau routier cambodgien. La capitale est ainsi située au croisement de l'ensemble des routes nationales, lesquelles desservent les différentes provinces du Royaume ainsi que les états voisins que sont la Thaïlande, le Laos et le Vietnam.

La ville connaît deux saisons. La saison des pluies, de mai à octobre, peut voir la température monter jusqu'à 47 °C et est généralement accompagnée d'une humidité élevée. La saison sèche, de novembre à avril, connaît des températures plus basses.

La ville connait depuis peu un développement anarchique, ne respectant aucun plan d'urbanisme. De nombreux bâtiments et édifices publics de l'époque coloniale tels que les Brasseries et Glacières de l'Indochine (BGI), le Commissariat Principal de Police, l'ancienne prison T-3, furent vendus et démolis et remplacés par des constructions récentes. La ville a ainsi beaucoup perdu du charme qui la caractérisait. En 2012, elle ne possède aucun moyen de transport public.

Les récentes années de 2005 à 2009 ont connu une période d'euphorie et de spéculation immobilière. De nombreux projets immobiliers ont le vu jour depuis cette période. Des bâtiments de plus de 30 étages sont maintenant construits en centre ville, bouleversant les perspectives des grands boulevards coloniaux.

La circulation dans la ville ? Un vrai moment de détente ou d’angoisse pour les non-initiés.
Tout l’art d’apprendre à rester zen est dans la conduite à la khmer. Ne jamais s’arrêter, mais toujours passer, avancer, dépasser. Vraiment un art.
Qu’on rassure les experts en circulation urbaine de nos contrées européennes ! Ici, ça va doucement, un peu lentement. Et jamais de jurons, de coups de klaxons intempestifs. Jamais. Du vrai bonheur. Pour nous, européens, c’est quand même un peu spécial…. Et puis il y a ces deux roues « familiaux » sur lesquels s’entasse la maisonnée : quatre personnes sur un deux roues, c’est commun.
Ne pas conduire à Phnom Pen relève juste du bon sens.

(Source : WIKIPEDIA)